Entrainement

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 20/04/2006

Looÿs arriva sur la lice en compagnie des barons de Givry et d'Antigny.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 28/05/2006

Margny mit pied à terre en sautant prestement de sa monture. Il s'étira un bon coup avant de se retourner vers Looÿs et Toult, tout sourire :

Alors c'est ici que vous allez goûter la poussière ?
Vous m'en direz des nouvelles

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 30/03/2006

Le Baron de givry rit de bon coeur à cette dernière remarque... Il était tellement sur de sa force que ses deux adversaires pour l'occasion ramperaient bientôt à ses pieds, désarçonnés comme il se doit par l'art de jouter, maitrisé à merveille par Toultoutim, même si celui-ci oubliait quelque peu qu'il n'avait plus gouté à ce jeu depuis bien longtemps...

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 20/04/2006

Looÿs se mit à rire face aux énormités des propos de Coluche. Looÿs avait passé de nombreuse heure à s'entrainer à la quintaine et aux joutes et il était pret à affronter le général de l'armée Bourguignone ainsi qu'un baron bedonnant.

Nous verrons bien ce que l'avenir nous réserve. Aristote décidera de notre sort.
Je vous rappelle les règles ou vous les connaissez?

PNJ Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 14/04/2007

Le Gros Gimont portait dans ses bras un pot et une cuillère, et se dirigeait vers les lices.
Là, les trois valeureux combattant (ou les trois mâles en manque d’estime de soi, selon les points de vue), se préparaient à jouter.

Le factotum s’avança vers eux et les dévisagea sans aucune manière. Son visage vint à s’éclairer et il se posta face à celui qui devait être selon toute vraisemblance, Almaric de Margny.

-« Ah, vous voila Messire, c’est qu’j’ai eut du mal à trouver s’fichu pot. Pardonnez ma lenteur. »

Il plongea la cuillère dans le récipient et la tendit comme on donne une bouchée à un enfant.
Voyant que l’homme ne réagissait pas, le Gros Gimont le fixa avec un air de reproche et lui dit :

-« Enfin s’pas sérieux, prenez la donc vot’ cuillerée de Miel. Comment qu’elle va guérir votre toux grasse sinon. Et Remerciez Sieur Phelipe d’avoir prit la peine de m’envoyer au près de vous. Quatre fois par jours qu’il à dit, et vot’ rire s’ra reviendu normal après. Remarquez, c’est à ça que ça sert les amis, pas vrai ? Surtout du genre de M’sieur le seigneur de Sauhnac.»

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 28/05/2006

Margny foudroya du regard le simplet qui s'adressait à lui, avant de lui faire un sourire, de le prendre par l'épaule, et de l'éloigner un peu du terrain. Prenant le pot entre ses mains, il le posa à terre, pissoya dedans et le rendit à son propriétaire

Rapporte cette soupe à ton maistre, avec tous mes compliments.

Donnant une petite gifle au gros benêt, il le toisa
et ne t'avise plus de croiser mon regard, te voir m'aggresse, il n'est pas possible que ta catin de mère t'ait autant raté...

Il haussa les épaules et repartit vers Toultoutim et Looys à qui il tira la langue avant de sauter sur sa monture, d'enfourcher une lance et de se positionner en face de Looÿs, à l'autre bout de la piste.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 20/04/2006

Looÿs caressa un étalon qu'un page lui avait apporté, l'animal noir de couleur était en parfaite harmonie avec l'armure de son cavalier. Trois autres pages avaient amené une armure noire flambant neuve. Looÿs enfila aussi rapidement que possible son armure en faisant attention de ne laisser aucun espace de son corps à la merci de son adversaire, il n'était pas question de se blesser à un entraînement. Un autre page lui tendit un bouclier frappait des armes de Castelnau, il attrapa ensuite une lance disposée au bord de la lice. Il monta sur son étalon avec l'aide des pages, les armures étaient bonne protectrice mais elle n'en était pas moins encombrante. Il héla son adversaire:

Alors Almaric qu'est ce que le gagnant de cette joute remporte?

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 28/05/2006

Margny ricana, releva sa visière pour répondre à Looÿs

Ce que gagne celui qui va l'emporter ? ce que je vais gagner tu veux dire ? Alors... la possibilité de te laisser en vie ?

Rabaissant sa visière

Un tonneau de chablis contre un tonneau de champagne !

eperonnant sa monture, Margny s'élança au grand galop vers Looÿs, du côté drotie de la barrière, abaissant sa lance au dernier moment, visant l'estocade sêche.

Judtta la camériste teutonne de la mère Castelmaure se promenait près des lices, car toute pansue, ventrue, charnue, bref, tout fortement pourvue par la nature qu'elle fût, elle aimait à regarder de son oeil porcin les beaux mâles en boîte de conserve, nobles hors de sa portée, c'était certain, mais quel amusement que de les voir s'envoyer l'un l'autre le fessier dans la poussière !

Ce n'était pas tous les jours qu'elle tel spectacle se faisait, à Chablis, et elle s'approcha de la barrière de bois, y posa ses bras potelés, et réfléchit à ce qu'elle pouvait bien entendre des règles de la joutes - à savoir pas grand chose - et comprendre de ce que disaient les jouteurs.

Elle buta sur le terme de "tonneau de champagne". Qu'était-ce, un tonneau de mauvaise terre, terre non fertile qui ne servait de pâturage qu'aux moutons ? L'invité se moquait-il du fils de sa maîtresse, du presque maître des lieux et hôte en tout cas qu'était Looÿs, en lui proposant un marché qu'il savait insultant ?
Comment aurait-elle pu derrière cette dénomination que ce "tonneau de champagne" désignait un type de vin effervescent qui ne serait inventé que deux siècles plus tard ?

Son esprit surchauffant, elle préféra remettre à la Saint Ripolin ses questionnements existentiels, et reporta son attention sur l'assaut qui se préparait.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 20/04/2006

Looÿs écouta l'offre de Coluche.

Tu peux toujours courir, tu n'auras pas une goutte de Chablis de la piquette à la rigueur.

Looÿs s'élança quelques instant après Almaric. Il agrippa fermement sa lance au creux de sa main. Il resserra sa prise sur son bouclier et le mit de façon à couvrir le plus largement possible son corps. Il vit arriver le baron d'Antigny et remarqua un espace sans protection au nouveau de l'épaule de son adversaire. Cependant Almaric releva son bouclier et la lance de Looÿs se brisa sur celui-ci, au même moment Looÿs parât lui aussi l'attaque de son adversaire qui brisa sa lance sur son bouclier. Looÿs se remit en place pour le second assaut.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 30/03/2006

Talensac riait intérieurement devant le piètre spectacle qui s'offrait à ses yeux... Margny ne devait faire qu'une bouchée du jeune Looÿs, mais apparemment, la vinasse dont ils avaient abusé pendant et après le déjeuner altérait les performances d'Almaric... "C'est bon à savoir" se dit tout en souriant Talensac. Il demeurait néanmoins certain de l'issue de la joute : Looÿs mordrait la poussière, apprenant ainsi ce qu'il en coûte d'être un Castelmaure...