[RP] Cérémonie au pays de cocagnes

Fantôme Illustre Nombre de messages : 533 Date d'inscription : 30/09/2008

Le pays de cocagnes avait besoin d'un Intendant.
La Comtesse du Lauragais avait besoin d'un champion.
La Dame de l'Escure avait besoin d'un mari.

Pouvait-on résumer cela ainsi ?

Sous peu se rassembleraient à Laurac-le-Grand, dans la grande salle de plaid où, jadis, Béatrice avait vu pour la première et dernière fois le visage de son père, conservé sous une pellicule de cire, les ingrédients pour une cérémonie réussie : une Comtesse, un futur vassal, un héraut, et leurs proches.

Déjà, la paperasse administrative était réglée...

Citation :: De nous, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Souveraine de Bolchen, Duchesse de Nevers, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux et Baudricourt, Baronne de Chablis et Laignes,

A vous, Blink de Krakov,

Salut.

Nous apprécions que vous souhaitiez mettre vos talents à notre service. Nous avons entendu jadis parler de vous, lors d'un Grand Festival de la Couronne auquel nous avons participé, et ainsi, nous ne doutons pas que vous êtes un homme de valeur, engagé dans ce qu'il fait et appliqué à la tâche.
De longue date cherchions-nous à prendre Intendant en Toulousain pour y veiller à la bonne gestion de nos terres du Lauragais, de même que de longue date cherchions-nous un vassal qui soit propre à hisser nos couleurs et les défendre en lice ou sur le champ, si nous avions besoin d'être représentée lors d'un duel.

Puisque vous nous proposez vos services, et si la première des raisons ne nécessite aucune noblesse, nous arguons de la seconde que vous auriez bon compte d'être notre vassal, pour avoir des droits à nous défendre sur la lice ou le champ. En cela nous le voulons, et le confirmerons après vous avoir rencontré et avoir affermi en nous l'idée que vous êtes un homme droit et dévoué, de sorte que sauf à trouver objection de votre part, vous serez fait dès que nous le pourrons Seigneur de Laurabuc près de Laurac le Grand, en Toulousain, où se trouve le siège de notre Comté, et de blason fort semblable, afin que notre lien vassalique soit évident sur la lice. A cela nous mettons deux conditions, la première étant, bien entendu, de nous servir en toutes choses avec le plus grand dévouement, et la seconde, que vous préfériez toujours le nom de votre terre au nom de votre sang, qui n'a guère de popularité au Royaume de France, et dans la noblesse en particulier.

Que notre promptitude à vous hisser en si bonne place ne fonde pas en vous d'espoirs mal placés ; car aussi sûr que nous donnons vite nos faveurs, si nous sommes convaincue d'avoir des raisons pour ce faire, aussi vite pouvons-nous les retirer, si nous nous rendons compte que nous avons été trompée.

Que le Très Haut vous garde,

B.d.C.

Citation :: De nous, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Comtesse du Lauragais,

A vous, Thomas de Clérel, Maréchal d'Armes de France en charge de la marche de Toulouse,

Salut !

Nous sollicitons par la présente le droit d'octroyer à Maître Blink, roturier de son état, sans casier judiciaire de nous connu, la seigneurie de Laurabuc, sise au Comté du Lauragais, car nous entendons qu'il soit su et connu comme notre vassal et champion, le Seigneur de Laurabuc.

La Seigneurie de Laurabuc, dont vous verrez que tout prouve qu'elle est nôtre et propre à être octroyée, porte pour armes : D'argent, à deux pointes d'azur, posées en chevron. Que ledit Blink puisse arborer ces armes, à l'issue d'une cérémonie que nous organiserons au lieu et à la date qu'il vous plaira, pour établir en accord avec les lois héraldiques le lien vassalique entre ledit Blink et nous-même.

Dans l'attente de vous lire,

B.d.C.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 22/11/2010

Il avait reçu l'invitation de la Comtesse à venir en ces terres, ce qu'il fit avec plaisir, pouvoir enfin la rencontrer après une correspondance suivie il allait pouvoir mettre un visage sur celle qui allait enfin pouvoir tourner la page dans sa vie.. prendre un nouveau départ et pour cela il allait etre capable de tout donner pour rendre l'honneur et la fierté.

IL se présenta donc au pays de cocagnes avec angoisse et anxiété ne connaissant point les us et coutumes sur ces terres....

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 23/11/2010

La Dame de l'Escure avait besoin d'un mari. Au moment où cette simple évocation se forma, un phénomène étrange prit place à mille lieues du pays de Cocagne.

Oui, le prodige se déclara en terre étrusque, plus précisément à Massa, là où la-dite dame de l'Escure prenait son cours quotidien avec son interprète italien.

AAAAAAA ... TchooOOOOUUUM !

Sara en fut toute estourbie par la force de cet éternuement. Elle ne l'avait pas vu venir. Nom d' ... Un soupçon se forma soudain dans sa tête. N'était-ce pas là signe de journées entières coincée au lit sur ordre médical ? Il ne manquait plus que ça.
La blonde renifla plusieurs fois pour tester ses orifices nasales. Elle ne trouva pas signe d'encombrement, ni de sécrétions visqueuses. Bon point ! Il était hors de question qu'elle tombe mal- ... non, il ne fallait pas qu'elle prononce ce mot, sinon, elle le serait réellement ... qu'elle soit coincée au lit. Voilà, elle devait éviter absolument d'être obligée de garder la chambre. Elle toussa pour s'assurer qu'il n'y avait, non plus, de gênes de ce côté là. Rien ... Bizarre ... Pourquoi avait-elle éternué ?

Soudain des picotements se firent sentir à la base de sa nuque. Elle leva les yeux, instinctivement, pour découvrir qu'elle était le centre d'attention de la salle. La blonde piqua aussitôt un fard et bredouilla :

P-par-don ...

Des sourcils se froncèrent.

C'est "mi escusi", signora. lui souffla son interprète italien.

Arf ... elle avait oublié.

Mi cusi ... signore rajouta-t-elle d'une petite voix qu'elle agrémenta d'un sourire et de battements de cils, estampillés 100% blonde bimbo.

L'effet ne se fit pas attendre : les regards se firent plus rieurs et se détournèrent d'elle. Sara poussa un soupire mentalement. Heureusement qu'elle avait découvert que cet artifice totalement féminin avait un effet étonnant auprès de la gente masculine d'origine italienne. Elle n'en revenait pas elle-même.

Vu que le petit incident fut réparé et que l'étrange éternuement dont elle fut l'objet se retrouva relégué dans le coin "à voir mais bon, pas tout de suite, et puis, zut, pourquoi je m'embarrasse de ça ?" de sa tête, la dame de l'Escure se concentra sur ses leçons, ne se doutant pas une seconde de l'extraordinaire cérémonie qui impliquait l'objet de ses désirs.

On continue, Lorenzo, murmura-t-elle à son interprète.

Si, signora. lui répondit-il.

Fantôme Illustre Nombre de messages : 533 Date d'inscription : 30/09/2008

On introduisit le visiteur, et on lui dit, très prosaïquement :

-"La Comtesse est arrivée voici deux jours. Vous êtes attendu."

Alors on le mena dans un escalier, car la salle de Plaid, pour recevoir davantage de lumière, était au premier étage. Des fenêtres l'illuminaient de part et d'autres, et l'étendard aux pointes de sable en chevron flottait entre les fenêtres, et au-dessus du trône du seigneur, ouvragé dans un bois fort sombre. On le fit attendre dans ce lieu aussi grand que vide.

Au bout de quelques minutes, parut, vêtue de blanc et noir, une femme au ventre rebondi, aux seins lourds et aux yeux de ciel.

-"Le bonjour, Maître Blink.
Nous sommes Béatrice de Castelmaure-Frayner, Comtesse du Lauragais. Nos gens vous ont-ils souhaité la bienvenue chez nous ?"

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 22/11/2010

-"La Comtesse est arrivée voici deux jours. Vous êtes attendu."

Il ne dit mot et suivit, parcourant un escalier il scruta a travers les fenêtres la lumière qui y entrait.. l'hiver commencait a prendre sa place au dehors mais en ce lieu il y fesait bon.
On le fit entré dans une magnifique salle et si grande!!! il ne pensait pas que tant d'espace pouvait etre contenu derriere une simple porte.
Il y resta un instant seul et ce perdit dans ces pensées ce demandant si les peu de personnes qu'ils avaient convié viendraient.

Puis les portes s'ouvrirent a nouveau et il vit apparaitre une jeune et charmante femme vêtue de blanc et noir,Blink fut d'abord surprit de voir quelle portait vie déjà si jeune mais il ne pouvait savoir vraiment son age précis et ne voulu aucunement juger sans connaitre.

-"Le bonjour, Maître Blink.
Nous sommes Béatrice de Castelmaure-Frayner, Comtesse du Lauragais. Nos gens vous ont-ils souhaité la bienvenue chez nous ?"

Enfin il la rencontrait , il lui sourit et la salua dignement

Bonjour votre grasce, je vous remercie de votre acceuil et vos gens ont été des plus chaleureux avec moi.

En fait il n'avait pas vraiment preter attention a cela mais il ne voulu point l'offusquer sur si peu de chose

Je suis heureux enfin de vous rencontrer en personne cela est une immense joie, et je vous remercie de m'acceuilir en si beau lieu.

Fantôme Illustre Nombre de messages : 533 Date d'inscription : 30/09/2008

La Comtesse du Lauragais, tout en marchant vers son invité et vassal, sentit l'enfant se mouvoir en elle. Sentait-il sa fébrilité ? Rencontrer son prochain vassal, en qui elle placerait toute sa confiance sans même le connaître, c'était comme rencontrer un parent dont on lui a toujours parlé, sans qu'elle pût la voir : l'image que l'on s'était faite n'était-elle pas qu'espérances, illusions vite désenchantées ? Oui, elle avait le ventre noué de la peur de se tromper. De la peur de lire dans le regard de cet homme quelque chose de mauvais et de devoir annuler tout, plutôt que prendre un vassal qui lui déplût. Et plus encore, elle craignait qu'il lui plût, qu'elle plaçât sa confiance en lui, et qu'il la trahît.
Le ventre noué par la peur de se tromper, disais-je...

Arrivé à sa hauteur - elle était un peu plus petite - , elle leva son regard clair vers lui, et mut ses lèvres purpurines en quelques mots de circonstance :

-« Nous sommes bien heureuse que les lieux vous plaisent. Vivre ici ne vous sera donc pas une corvée. Peut-être même vous y plairez-vous. »

Et maintenant, on dit quoi ?

-« Laurabuc est à quelques lieues. Nous nous y rendrons demain, si vous le voulez, afin de vous rendre le domaine familier.

Le héraut devrait bientôt arriver. Attendez-vous quelqu'un ? Nous n'avons pas convié grand monde de notre côté, seulement nos gens. Ce n'est qu'une formalité, après quoi nous dresserons les tables et apprendrons à nous connaître autour de quelques ragoûts et venaisons. »

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 23/11/2010

[Tout près de sa destination et dans les instants qui suivirent]

Erzebeth trottait doucement, le popotin bien ancré sur le dos de son vieux cheval marius. Un parchemin à la main elle ne cessait de poser ses yeux sur les mots qui s’étendaient dessus. Elle n’en revenait pas, après tout ce temps, la petite avait enfin des nouvelles de lui. Ce qu’elle appréciait le plus c’est que pour une fois cet homme ne lui demandait pas service, simplement sa présence. Elle s’en aurait inquiéter si son père ne lui en avait pas expliqué la raison de sa requête. Comme après chaque lecture elle redressa la tête et aperçue finalement la fin de son périple, érigé devant elle, un domaine. Elle en ferma les yeux et comme a chaque fois ou elle avait réussit à se rendre a la finalité de sa route, elle remercia le Très-Haut pour cette chance d’être arrivé sans heurt. À la grille elle sonna la cloche annonçant l’arrivé d’un invité et attendit.
Un garde à travers le grillage lui pria de décliner son nom et la raison de sa venue. Ce qu’elle fit sur le champ.

Erzebeth de Krakov, je suis ici en ces lieux pour la cérémonie d’anoblissement de messire Blink, mon père.

Elle franchit l’entrée, et fut heureuse de retrouver la chaleur d’un intérieur. Les nuits se fessaient de plus en plus froides et malgré des habits d’hiver, la froidure lui glaçait la moindre partie de sa personne. Des ses premiers pas a l’intérieur elle se permit de demander a se rafraichir avant qu’on la conduit a son paternel.

[À quelques pas de lui]

Déjà elle reprenait vie, la belle comme on la surnommait souvent avait repris son aplomb. Coiffée et nouvelle tenue avait remplacé les traits de la longue route qu’elle avait fait pour le rejoindre. Son regard errait sur les tableaux qui ornaient les murs, les magnifiques tapisseries et statues qu’elle dépassait pas à pas. Comme a chaque fois elle s’émerveillait du talent des artistes qui façonnaient de telles œuvres. Son guide stoppa puis lui demanda d’attendre qu’on prévient de sa venue. Chose faite on lui donna autorisation d’entrer. Comme a son habitude, elle lissa sa tenue, replaça sa coiffe tinta ses pommettes de rouge par de petits pincements de ses doigts. Elle hocha la tête pour signifier qu’elle était prête a entré et passa a l’acte foulant le pas de l’immense porte

[Enfin la grande salle]

[RP] Cérémonie au pays de cocagnes Tenue-12

Un sourire apparaissait a ses lèvres ses yeux pétillaient tant elle était satisfaite de le revoir a nouveau. À courte distance de lui et de la dame qui l’accompagnait, ou plutôt elle devrait penser l’inverse puisqu’elle se doutait bien que Blink était son invité, elle cessa d’avancer et fit une longue révérence.

Avec honneur et joie je vous remercie de me recevoir dame, père qu’elle plaisir que vous me faites en cette journée de jolies retrouvailles pour la cause.

Elle se redressa lentement gardant son visage illuminé de gaité ne pu s’empêcher telle une fille adorant son père, de le considérer des pieds a la tête. Avait t’il perdu du poids?, semblait t’il vieillit?, heureux? Tant de questions en si peu de temps c’était bien erzebeth de s’emplir la tête aux moments inopportun.

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 18/11/2010

[ Quelques part entre le Dauphiné et le pays de Cocagne]

Axel avait été invitée par sa petite cousine. Cette phrase aurait pu être anodine , mais chez la dame de Roynac c'était plutôt une nouveauté, et pour cause, jusqu'ici elle n'avait jamais eu de cousine. En quelques jours, elle avait non seulement retrouvé tout un pan de son histoire, mais également une branche entière de sa famille.
Béatrice de Castelmaure... Depuis son départ du Lyonnais, ce nom raisonnait dans sa tête, elle ne la connaissait pas mais s'en sentait déjà étonnamment proche et pour cause elles avaient le même sang, et bien entendu bon sang ne saurait mentir. Et puis, il y avait les jeunes Saunhac, le petit Aymeric surtout... Elle les avaient vus nourrissons lors de leur baptême, et avait retrouvé le garçon à Paris au collège. Cet enfant était si étourdissant, d'une intelligence rare et d'une beauté toute personnelle avec son teint de nacre et ses cheveux couleur de neige, à croire que sa pauvre mère avait emporté ses montagnes et ses glaciers avec elle en Languedoc lorsqu'elle épousa Phelipe.
Elle avait tant de questions à leur poser, tant de choses à rattraper, toute une vie ... ou presque.
La jeune Béatrice prenait vassal, c'était une cérémonie importante, Axel ne put s'empêcher de se remémorer la sienne. Les larmes lui montèrent aux yeux, elle hésitait entre la douleur de la perte de sa suzeraine et plus tendre amie et l'hilarité que provoquait chaque fois chez elle le souvenir de ce jour où elle s'étala devant le Lyonnais - Dauphiné réuni.
Les cahots l'endormirent à nouveau et lorsqu'elle ouvrit les yeux elle était enfin arrivée.

[Aux grilles du palais]

Aubelin son cocher l'annonça au garde qui ouvrit indiquant au jeune homme où déposer la dame de Roynac. Il l'aida à descendre, la blonde dioise défroissa sa robe aux couleurs de sa seigneurie et dénoua sa longue chevelure d'or qu'elle laissa tomber en cascade. Elle prit une profonde inspiration et pénétra dans le hall d'entrée attendant qu'on lui indique où se diriger, inquiète de pas être à la hauteur elle commença à lisser une de ses longues mèches de cheveux du bout des doigts.

[RP] Cérémonie au pays de cocagnes Ax_bmp10

[RP] Cérémonie au pays de cocagnes Ax_bmp10

Fantôme Illustre Nombre de messages : 533 Date d'inscription : 30/09/2008

Un valet vint chercher la Dame de Roynac et la guida jusqu'en la salle de plaid, où Béatrice recevait Erzebeth de Krakov, qui avait été annoncée, puis avait salué.

-"Krakov... Père... Vous êtes donc sa fille ! Voilà une chose que nous ignorions, et... Nous avons, après tout, beaucoup de choses à apprendre de notre vassal. Soyez en tout cas la bienvenue, Erzebeth. Vous serez bientôt Demoiselle, car fille de noble... Demoiselle Erzebeth de Laurabuc.

Vous portez là robe d'Attia ? C'est une couleur très lumineuse, que vous portez à merveille !"

Égérie de la couturière, ou peu s'en fallait, Béatrice faisait faire presque toutes ses robes à l'Atelier des Doigts d'Or. L'or était une couleur qu'elle portait souvent, dès qu'elle revêtait son manteau doré d'ancien Haut Dignitaire de l'Empire...

Axel fut introduite, et se tournant vers la porte, Béatrice lui sourit. Elle la reconnut à sa blondeur, et à ce nez si... Castelmaure. Pour le reste elle la connaissait encore peu et ne savait si elle l'appréciait ou non. Le temps seul le dirait.
Elle jeta un œil sur la robe rouge et ne s'y attarda pas ; elle nota toutefois dans son esprit de lui conseiller l'Atelier, plus tard, lorsque la compagnie serait moins nombreuse.

-"Cousine ! Entrez, venez nous rejoindre. Nous vous présentons Blink, notre futur vassal, et sa fille Erzebeth. Maître Blink, Erzebeth, voici Axel d'Irissarri, Dame de Roynac, et cousine de feue Sa Seigneurie notre père."

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 23/11/2010

erzebeth ne connaissant que peu que ce que comprenant l'anoblissement de son père, fut plus que surprit a l'annonce de dame Beatrice de Castelmaure qu,elle rajouterait un nom au sien. Un sourire mêler de fierté et en accord aux dire de la femme de gout sur sa tenue elle se permit de rajouter

Père a la vilaine tendance a me préserver que pour lui. La peur surement de me voir vieillir trop vite et de me perdre, mais si cela vous étonne et que vous avez hâte d'en apprendre d'avantage sur celui qui sera votre vassal. Je pourrai confirmer votre choix en vous racontant mon histoire qui rend Blink, mon père, un homme unique et des plus généreux.

Et je dois avouer que vous avez l'œil pour les tenues, effectivement c'est une création de dame Atia une œuvre d'art oui, d'ailleurs père cette commande fut votre faute et je tiens a vous informer que je me suis allégrement servit dans vos caisses.

Elle lui avait dit cela avec son air taquin qui fessait craquer son père. Qui plus est,il lui devait bien cette dépense lui qui avait tant a se faire pardonner. juste après elle fut présenter a dame Axel qu,elle connaissait déjà, l'ayant entrecroisé au château du Lyonais pour le GFC. Elle abaissa le haut de son corps fessant suivre sa tête dans l'inclinaison avec respect

Bien le bonjour dame Axel. Une surprise bien agréable que de vous revoir, je n,ai point oublier votre gentillesse dans le passé

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 29/11/2010

Campagne Toulousaine.
Nous sommes en Toulouse, comté où le Bruenor a exercé ses fonctions de poursuivant d'armes. Nous retrouvons notre héros devant l'entrée d'une grotte sombre où étincellent mille étoiles d'or, illuminant de leur éclat les profondeurs de la cavité. Qui n'a jamais rêvé s'octroyer tant de richesses ?
Ce trésor oublié était a porté de main, et pas n'importe quelles mains, celles du jeune écuyer de la dame de L'Escure, LE Bruenor de Rumet Carsenac, celui là même que toute dame de bonne famille veut prendre comme époux dès qu'elles le voient, l'acteur de tant d'actes d'héroïsme que le roi et les marquis eux même s'abaissent devants lui.
Oui, ce héros dont tout le monde parle se trouve devant l'entrée de la grotte du dragon ….. hein ? Dragon ?
Arf c'était trop facile ! Il fallait bien un quelque chose pour gâcher l'imagination débordante de Bruenor. Bon ben quant faut y aller … Où est-ce qu'il en était ? Ah oui !
L'écuyer abaissa son heaume, avant de sortir la lame qui symbolisait sa conception de la justice et de l'honneur. Lentement il entra dans la caverne, guidé par le bruit de la respiration du cracheur de feu. Ignorant l'odeur de souffre qui lui piquait les yeux, il continua d'une traite jusqu'au font de l'antre.
Un éboulement sur le coté, il pivota pour ce retrouver face au danger, droit et majestueux il lança le défi au dragon argenté l'épiant du haut de son perchoir.

-Je suis Bruenor de Rumet Carsenac, et je viens pour libérer les villageois de ton emprise...

Et devinez quoi, le dragon lui répondit.

-Bruenor de Rumet Carsenac ?
Je savais qu'ils enverraient un héros, mais un héros comme vous je suis étonné, je ne puis rivaliser avec votre puissance.

Le dragon s'abaisse alors devant le jeune homme

-Épargnez moi je vous en conjure, prenez or et diamants en gage de paix et laissez moi devenir votre monture, vous serez alors chevaucheur de dragon.

Les parois se mirent alors à trembler et le soleil s'engouffra dans la grotte, puis une voix chatouilla ses oreilles.

-M—tre , maitre …. maitre nous sommes arrivés. Dit le valet

Notre héros national ouvra alors les yeux lentement. Le carrosse venait de stopper sa progression devant une herse. Sans un mot Bruenor se redressa rapidement, déçu de ce retour brutal à la réalité, gloire et fortune n'étaient pas pour aujourd'hui ... Il passa donc ses habits bleu de cérémonie peu confortable pour les voyages mais utiles pour la représentation de la lionne d'azur qui, entre nous, est très a cheval sur le protocolaire.

-Allons vous pouvez m'annoncer a qui de droit, je suis prêt a aller m'ennuyer dans cette cérémonie mondaine.
Au faite quel est l'ordre du jour ?

-Et bien anoblissement de Blink de Krakov, votre cousin. Vous savez, du côté de votre mère. répondit alors le Valet.

-Hum c'est parti !!!

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 23/11/2010

En retard, en retard, en retard, en retard… Une voix qui monte un peu dans les aigues pour dire à son coche Plus vite ! Plus vite on va être en retard m’enfin ! . C’est que la malemort elle ne voulait pas arriver en retard… Ca ne se fait pas trop dans ce genre de cérémonie ! Et puis pour Lui ça se faisait encore moins !

La Malemort avait été invité par le futur anoblie. D’abord stupéfaite de la nouvelle, puis heureuse pour lui, elle accepta ensuite de se déplacer jusqu’au domaine afin d’assister a la cérémonie. Malgré le deuil que portait la Malemort voilà plusieurs semaines déjà suite à la perte d’un être cher… Mais à quoi bon, il n’aurait pas aimé la voir rester chez elle, ne plus fréquenter personne… Alors Elisa s’était décidée et elle avait prit la route…

Le château fit alors son apparition. La voiture qui s’arrête, la porte qui s’ouvre, vu sur surement l‘un des domestiques du domaine. Elisa qui descend.

Bonjour, Veuillez annoncer Elisa de Lahaye Malemort, une amie du Sieur Blink de Krakov

Un domestique qui hoche la tête.

Veuillez me suivre Ma demoiselle

Direction l’intérieur de la bâtisse, Elisa suit sans parler, elle observe, regard autour d’elle, quand elle entre enfin dans une pièce où déjà plusieurs personnes sont présente. Le domestique l’abandonne là sans la présenter. Elle s’avance alors, espérant que son ami l’a aperçut et viendra la chercher pour la présenter…

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 18/11/2010

Axel ceinte dans sa robe pourpre pénétra dans la salle de plaid que l'on venait de lui indiquer. Elle fut chaleureusement accueillie par sa jeune cousine dont elle nota le profil arrondi. Instinctivement elle posa la main sur son ventre, en souvenir d'une grossesse pas si lointaine. Le sourire qui s'était dessiné sur son visage se ternit aussitôt. Elle chassa ses funestes pensées et s'avança en direction de la maîtresse des lieux qui lui souriait.

"Cousine ! Entrez, venez nous rejoindre. Nous vous présentons Blink, notre futur vassal, et sa fille Erzebeth. Maître Blink, Erzebeth, voici Axel d'Irissarri, Dame de Roynac, et cousine de feue Sa Seigneurie notre père.
"

Blink...La dioise demeura interdite, figée telle une statue grecque. Son regard croisa le sien et elle crut défaillir, en un instant elle n'était plus dans un palais mais dans une auberge loin de tout et de tous. Son esprit se perdit à des dizaines de lieues de là. Elle ne pouvait se résoudre à détacher ses prunelles azur de celles d'acier de l'homme dont la seule évocation la faisait frémir de tout son être. Elle déglutit et s'empressa d'esquisser une légère révérence, qu'elle agrémenta d'un franc et large sourire qui n'était destiné qu'à lui. La dame de Roynac fut alors tirée de cet instant de pure magie par une voix qui ne lui était pas complètement inconnue.

Bien le bonjour dame Axel. Une surprise bien agréable que de vous revoir, je n'ai point oublié votre gentillesse dans le passé

La dauphinoise sursauta quelque peu et se tourna vers le visage délicat d'une toute jeune femme qui s'inclina en une gracieuse révérence. Erzebeth... le grand festival de la couronne..sa ...sa ... fille... Les souvenirs se bousculaient sous sa chevelure plus blonde et éclatante que jamais. Elle tenta de les remettre en ordre le plus rapidement possible et parvint enfin à articuler quelques mots.

Bon... bonjour demoiselle, la surprise est plus que partagée croyez-moi. Elle lui rendit son sourire et se tourna à nouveau vers Béatrice et ... Blink. Elle retint un soupir d'aise qui aurait été des plus inconvenants et ajouta:

Très chère cousine, veuillez accepter mes remerciements pour cette invitation et votre hospitalité. Je vous félicite quant au choix de votre vassal, Blink est un homme... charmant... que je connais déjà ... fort bien.

Elle s'interrompit de peur d'en dire trop. Ses yeux trahissaient déjà suffisamment son émoi, sa langue n'avait en rien besoin d'en rajouter, quant à ses mains elles brûlaient de le toucher, l'effleurer même lui aurait suffi en cet instant. Mais cela ne se faisait pas et Axel n'avait aucune envie de déplaire à son altesse sérénissime de cousine.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 28/01/2009

Quoique concernant la marche toulousaine, c'était le Héraut de Languedoc qui officierait la cérémonie. Il y avait à cela maints raisons, des plus géographiques aux plus personnelles. Parmi celles-là, le fait que la belle-fille du Comte consort du Gévaudan, héritière de ce titre, était promise au cousin de la Comtesse du Lauragais. Le fait que Cristòl était ami avec Phelipe de Saunhac, l'oncle de la Comtesse du Lauragais.

Lui-même ne se rappelait pas s'il avait déjà rencontré la jeune femme. Si tel était le cas, ce devait être au cours d'une mondanité comme il les fuit.

Il avait un instant songé à faire venir sa fille, Aimelina, avec lui, pour lui faire voir le monde, et parce qu'elle avait déjà été présenté à Béatrice de Castelmaure par sa mère, quelques mois plus tôt. Il n'avait en fin de compte pas trouvé l'idée pertinente, car il n'était pas un invité, mais un simple officier, garant du bon déroulement de la cérémonie privée.

Il se présenta en tabard fleur de lysée, caducée en main, et sa besace magique (celle d'où sortent comme de nulle part les contreseings préparés à l'avance, les bâtonnets de cire et les matrices sigillaires) en bandoulière.

-"Votre Grâce... Maître Blink... Dames, demoiselles, maîtresses... Je suis Cristòl de Sìarr, Héraut du Languedoc."

Il ignorait l'identité de la plupart des personnes, quoique celle qui semblait la plus jeune de tous lui sembla porter des traits qu'il avait déjà vus ailleurs. Pour peu qu'on le lui présentât, cela lui reviendrait, c'était certain.

Il eut sans dans mieux valu, pour la jeune La Haye - Malemort, que le héros du jour la vît rapidement et s'empressât de la présenter à la compagnie. Car, à l'affût de toute rumeur, la rombière s'était embusquée dans l'escalier qui menait à la salle de plaid, afin de voir en avant-première l'allure des visiteurs.
Elle n'avait pas ressenti grand chose à voir la blonde Roynac ; fait rare, la concernant, quand il s'agissait de famille. Mais c'était la seule de la famille à ne pas descendre de son giron. Cela expliquait que la Castelmémère n'avait pas bondi de son poste d'observation pour harceler Axel d'embrassades.

En revanche... La jeune fille qui venait de passer, c'était une autre affaire.
Elle la suivit, presque tout à fait dans son sillage, n'attendant que de la voir dans la lumière de la salle de plaid pour confirmer sa pensée...

... et glapir :

-"Ooooh ! La jeune Elisa ! Comme vous avez grandi, c'est merveilleux ! Ah, qu'il est loin, le temps où j'étais votre gouvernante ! C'était un vraie plaisir, belle enfant - oh, comme vous avez grandi !"

Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 06/10/2010

[Quelques semaines plus tôt en Bearn]

Un pli vient d’arriver, posé au milieu de la tablée, je le regarde avec défiance. Au vue du sceau il ne peut être porteur de bonnes nouvelles. La main hésitante je n’ose l’ouvrir. Sait-on ce que j’y lirai(…)

Une invitation, une invitation pour le Toulouse, en terres familiales. Enfin sur les terres de la cousine Castelmaure, celle qui n’est jamais loin de la Castelmère. La Castelmère, celle qui se promène avec un truc qui fait cuicui et qui manque de nous étouffer à chaque fois qu’on la rencontre. Parole de Saunhac si je dois m’y rendre et que la Castelmère tente un assassinat, le cuicui il finira à la broche !

[Le jour J ni en avance ni en retard, mais assez tardivement tout de même]

Heureux hasard qui fait du Toulouse un Comté non loin du Bearn. Au moins l’invitation ne demande-t-elle pas un déplacement trop long. Aller au Pays de la saucisse et des ours libres avait demandé bien plus grande préparation et surtout beaucoup plus de temps à passer sur les routes. D’abord il avait fallu rassurer Russo sur les habitudes alimentaires des teutons. Il était hors de question de ne manger que des légumes qui rendent malade. Bref, au moins en Toulouse j’étais assuré de manger des choses comestibles.

Par pure précaution je voyageais malgré tout avec quelques malles pleines de pâtés d’ours, sanglier et autres petites friandises. La question des mets écartés, question des plus important pour qui me connait, ne restait plus qu’à réfléchir tout du long du voyage sur cette nouvelle rencontre avec la famille. Préoccupé par cela, je ne faisais guère attention à mon chemin qui par bonheur m’était ouvert par quelques gens d’armes aux livrées rouges et blanches.

Aux portes du domaine il fallut que l’on me signale notre arrivée pour que je sorte de mes réflexions.

- (Un gens d’armes) : Messer de Saunhac, nous sommes arrivés…

Mon regard de feu posé sur celui qui me sort de mes rêveries, je mets quelques temps avant de réaliser que l’on s’adresse à moi. Messer de Saunhac, cela convient mieux à mon père. On me nomme Aymeric d’habitude. Sans un mot je m’avance aux portes afin de m’adresser aux gardes.

- (Aymeric) : Bonjorn ! Annonce Aymeric à Beatrice et indique-moi où l’on peut laisser nos montures.

Fantôme Illustre Nombre de messages : 533 Date d'inscription : 30/09/2008

-"Oh, vous le connaissez fort bien ? Quel plaisant hasard !"

La jeune Comtesse ne relève pas. D'abord, parce qu'à son âge, elle n'a pas grande acuité pour déceler ce genre de dissimulations, de secrets partagés à l'insu de l'un des protagonistes. Ensuite, parce qu'il est naturel, pour elle, de connaître beaucoup de monde, de se retrouver au détour de quelque mondanité.

Sourire à Blink, le héraut entre, se présente... Mais que font les huissiers, je vous le demande !

-"Bienvenue à Laurac, Languedoc. Nous vous remercions d'avoir accepté d'officier cette cérémonie. Vous...

Jehanne, arrêtez d'embêter les invités ! Venez donc plutôt nous présenter cette jeune fille !"

La Comtesse soupira, haussa les yeux au ciel, et les reposa sur son futur vassal.

-"Un mot de vous et nous commençons. Dès que nous serons au complet."

[A l'entrée du château]

Un palefrenier vint réceptionner le Vicomte de Randon dans son béarnais carrosse.

-"Bienvenue à Laurac, Monseigneur. Avez-vous fait bon voyage ?"

Et d'enchaîner :

-"Veillez me suivre, je vais vous conduire à la salle de plaid, où débutera bientôt la cérémonie."

Il s'inclina, et précéda le cousin de la Comtesse dans les couloirs, jusqu'à l'étage de la Salle de Plaid.
Voilà donc la raison : c'était un palefrenier, non un huissier !
Aymeric fut ainsi lâché comme un ballotin de linge, au milieu de l'assemblée.

Eve avait repris contact avec Blink quelques mois plus tôt, lorsqu'il s'était agit de se trouver une nouvelle ville où s'installer.
Celui ci lui avait conseillé Toulouse, et, confiante, elle s'y était rendue. La voilà donc dans la capitale, à quelques jours d'un inévitable déménagement.
Blink lui parla également de son proche anoblissement où il la conviait. Non seulement elle était pressée de voir son cousin, mais de plus, elle était contente pour lui de cet évènement.
La voici donc qui s'aventure à Laurac. Ne connaissant point le Languedoc, elle peine à trouver. C'est donc légèrement en retard qu'elle franchit les portes du domaine..
Gênée de ce retard, la voilà qui devient aussi rouge que sa houppelande. Heureusement, elle redescend sur terre au son d'une voix qui lui demande de se présenter.

"Je suis Eve, je viens pour l'anoblissement de mon cousin, Blink."

Après cette phrase, elle suivit le serviteur auquel elle s'était adressée, et qui la mena dans une salle de plaid.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 22/11/2010

Il fut toucher comme par la grace quand sa fille entra dans la piece.. cela fesait tant de mois.. trop de temps que il ne l'avait pas vue.. il en eu une larme a l'oeil mais ce contena de ne rien montrer..

Avec honneur et joie je vous remercie de me recevoir dame, père qu’elle plaisir que vous me faites en cette journée de jolies retrouvailles pour la cause.

Sa voix et son sourire .. sa fille était deja une belle jeune femme a l'époque mais la.. elle resplendissait de beautée et avait l'air d'avoir prit en maturité surement du aux differentes epreuves de la vie....

erzy... je suis si toucher que tu soit venue me voir et de plus pouvoir participer a cette cérémonie.

Elle lui coupa la parole en une tirade accomplie sur sa facon d'etre avec elle et sa tenue qui avait du couter a son pere une petite fortune...elle le regarda et lui fit son plus beau sourire....il en fut toucher en plein coeur. comme toujours elle avait le don pour le rendre si aimant pour elle et toujours aussi bienveillant .. il aimait sa fille plus que tout autre chose sur cette terre.. meme si il ne le lui disait point...

il en ferma les yeux et ce perdit dans ces pensées.. puis les rouvrit pour ne pas perdre la raison mais ne fit guere attention a ce qui l'entourait... sa fille l'avait tant manquer que son coeur n'arrivait point a ne pas en etre submerger.. il devait contenir tout cela en lui pour pouvoir mieux le distiller en tant voulu a elle seule...
Puis une voix le fit revenir a lui ..

Un mot de vous et nous commençons. Dès que nous serons au complet

regardant Beatritz il lui sourit ..

Et bien il manque encore quelques personnes mais . puisque le herault est la commencons des que vous voudrez votre grasce.

Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 06/10/2010

Un ballotin de linge au milieu d’une cérémonie, fut-il blanc jusqu’au bout des poils, est forcément remarquable. Qui plus est lorsqu’étiquette lui fait défaut. Abandonné au milieu de l’assemblée petit blanc affublé de rouge se fait un devoir de rejoindre la maîtresse des lieux sans ménager quelques personnes se trouvant malencontreusement sur le chemin.

- (Aymeric) : Excusez-moi (…) Ho mille pardons vostre pied (…) blablabla (…)

Un pied par-ci, une robe trop longue par-là, tant d’obstacles à surmonter avant d'apparaître devant la Sérénissime Altesse ou Altesse Sérénissime. Nom d’Aristote un oubli dramatique que voilà ! Enfin dramatique est un bien grand mot pour le petit blanc.

- (Aymeric) : Béatrice Sérénissime ! Je suis on ne peut plus heureux de te revoir chère cousine !

Sourire en coin, petite introduction qui fera ce qu’elle fera. Et surtout, ni vu ni connu, un sérénissime placé au hasard qui devrait faire son affaire.

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 18/11/2010

Axel était désorientée, Blink l'avait ignorée, enfin pas véritablement ignorée puisqu'il avait posé les yeux sur elle, mais il ne lui avait accordé ni mot ni sourire. Elle concevait aisément qu'il soit tendu par l'enjeu mais tout de même, elle songea en son fort intérieur qu'elle lui ferait payer. En un instant des dizaines de stratagèmes faisant intervenir, au choix des liens serrés, des baillons , ou autres jeux du genre lui traversèrent l'esprit.
Elle sourit à cette idée. Sourire qui tomba à pic en guise de réponse à la remarque de Béatrice. Celle-ci encore si jeune et ...presque... pure ne sembla pas se douter un instant de l'émoi qui tourmentait la dauphinoise. Ce qui ravit cette dernière. Blink confirma alors à sa suzeraine en devenir, que bien qu'il y ait, comme à l'accoutumée, quelques retardataires, la cérémonie pouvait être initiée.
C'est à cet instant précis, qu'un jeune homme, que la blonde dioise aurait reconnu entre mille, se fraya un chemin jusqu'à la maîtresse des lieux. Il était si maladroit et inconvenant dans son approche du beau monde que nul n'eut pu se douter un instant qu'il était d'une part le cousin de la belle Béatrice, et d'autre part l'un des tous meilleurs partis du royaume. Axel sourit se rappelant du bal au collège où il avait évolué tel un ours dans un magasin de verrier au milieu des demoiselles du monde.
Lorsqu'il se fut approché de Béatrice et lui eut présenté ses "hommages", la dame de Roynac s'avança à son tour pour le saluer.

Bonjour Aymeric, quelle heureuse surprise de vous voir icelieu.

Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 06/10/2010

Sérénissime cousine saluée aussi discrètement et simplement que possible, en un mot, à la mode de Saunhac. Tête blanche souriante aux dents un peu moins blanches, j’attends réponse de la Castelmaure en chef.

Jambes et bras fourmillants je résiste avec peine à lui donner l’accolade. J’entends d’ici la magister à l’étiquette du collège, tante Vanyel, me sermonner sur l’art de se présenter à la noblesse même lorsqu’il s’agit de la famille. Pourtant… quel dommage ! Autant que je puisse connaitre ma cousine, je suis certain que cela lui ferait du plus mauvais effet… Et tout ce qui peut faire mauvais effet rend les choses plus amusantes c’est bien connu.

Une minute de plus et je me jetais dans les bras ducaux. Heureusement pour elle, une intervention fortuite me coupa presque dans mon élan. Nouvelle cousine ou petite cousine, enfin peu importante, la généalogie est chose à s’y perdre. Membre de la famille retrouvée, ou du moins découverte puisque déjà sinon connue, au moins aperçu en Lyonnais Dauphiné à quelques occasions, Donà Axel vient me saluer.

- (Aymeric) : Bonjorn ! Ravi de te savoir ici. La solitude aurait pu être ennuyante durant la cérémonie. Léane est-elle ici également ?

Une fois n’est pas coutume, Eliandre ne s’était pas jointe à moi pour la promenade toulousaine. Lorsque l’on a pour habitude de se déplacer accompagnée, faire un voyage seul devient vite ennuyeux. D’autant plus compte tenu de la personne qui manquait à mes cotés.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 23/11/2010

Durant une nouvelle période de questions intérieure,vu la réaction de son père a son arrivée, elle n'avait point remarquer la venue de nombreux invités. Elle se rapprocha du paterne ne cessant de lui sourire heureuse pour lui. Posant regard sur les nouveaux venus elle se sentit bien perdues de n'en connaitre aucun. Par pur instinct elle posa son corps un chouillat plus près de Blink comme si tout a tout elle se sentirait moins seule. Elle en soupira presque d'aise quand elle l'entendit que la cérémonie pouvait commencer

Fantôme Illustre Nombre de messages : 533 Date d'inscription : 30/09/2008

Une nouvelle venue fut introduite, toujours sans un mot. Décidément, c'était une manie ! Béatrice fit un signe à Everym, qui n'avait pas encore été présentée, de s'avancer. A ce moment, un Aymeric toujours aussi gauche dans ses déplacements mondains - ou comment expliquer qu'il écrasât les pieds de tous ? - vint la saluer.

-"Béatrice Sérénissime ! Je suis on ne peut plus heureux de te revoir chère cousine !"

Petite moue, presque amusée, mais il fallait garder contenance, et :

-"Voilà donc le chenapan ! La Duchesse de Mortain nous a dit avoir toutes les peines du monde à vous tenir, à Saint-Louis... Et à vous entendre, vous n'êtes pas assez assidu aux enseignements de votre tante Vanyel." Ou cousine, c'est pareil.

-"Enfin, c'est un plaisir de vous revoir, cousin ! Comment se portent vos parents, et votre sœur ?"

Béatrice jetait un coup d'œil alentour. Blink avait dit qu'il en manquait, parmi les invités, mais à trop attendre, on allait éprouver la patience du héraut. Elle commencerait bientôt, qu'importe les retardataires.

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 18/11/2010

Bonjorn ! Ravi de te savoir ici. La solitude aurait pu être ennuyante durant la cérémonie. Léane est-elle ici également ?

Axel était toujours surprise par le tutoiement qui caractérisait le jeune Saunhac alors même que sa propre progéniture l'avait toujours vouvoyée depuis qu'elle pouvait parler. Mais elle n'en dit rien après tout , tout damoiseau qu'il était , il n'en demeurait pas moins vicomte, elle ne s'imaginait donc point le reprendre devant une telle assemblée tout du moins. Elle lui sourit avec bienveillance et lui répondit:

Non malheureusement Léane n'a pu m'accompagner, elle avait trop à faire pour Saint-Louis, d'ailleurs tu n'avais pas des cours toi ces jours-ci, jeune homme?

La dame de Roynac jeta alors un regard vers Blink, sa fille l'étreignait presque, un sourire sur son visage. Elle semblait heureuse, si heureuse. Axel eut une pensée pour sa fille, si proche de son propre père, et c'est des yeux emplis d'émotion qu'elle reposa sur Aymeric.